L’alimentation, Notre Meilleure Médecine Au Quotidien
Nous le savons tous, convenablement se nourrir est devenu un véritable casse-tête.
Ainsi je désire mettre en évidence l’importance d’une alimentation saine, car finalement tout ce que nous mangeons a une influence directe sur notre santé et donc notre bien-être.
« Nous sommes ce que nous mangeons », et lorsque nous consommons ce que la nature nous fournit, nous sommes réellement nourris, guéris et remplis d’énergie pour permettre à notre corps, mais aussi à nos émotions, de vivre en pleine santé. Une bonne nutrition est le fondement d’un environnement cellulaire sain, lui-même indispensable pour un état de bien-être optimal.
Une alimentation équilibrée se compose de glucides, lipides et protéines. À cela s’ajoutent de faibles quantités d’oligo-éléments, dont la présence est vitale pour le bon fonctionnement de l’organisme.
Dans l’Antiquité, Hippocrate s’alimentait de la manière la plus saine possible pour éviter les maladies. Pour lui, les vertus de certains aliments seraient équivalentes à celles des médicaments. Ce n’est donc pas une découverte contemporaine, mais bien une assertion ancestrale que peu d’entre nous arrivent à concrétiser au quotidien, faute de temps, de moyens ou parce que cela ne correspond pas à notre état d’esprit.
Souvenons-nous que nos ancêtres étaient des chasseurs, des cueilleurs et surtout, ils mangeaient des produits sains : céréales, poisson, fruits, œufs, viande souvent crue, etc.
Tout cela était bénéfique à leur santé, car rien n’était modifié par aucune industrie existante.
La répartition des calories était différente de celle d’aujourd’hui, et les graisses n’étaient pas nocives. Les vitamines et les fibres se trouvaient dans nombre d’aliments.
Et surtout, l’alcool n’existait pas ! Les hommes avaient un régime alimentaire très proche de celui des animaux sauvages.
Ce régime alimentaire a commencé à changer quand les migrations de populations ont débuté.
Les échanges culturels entre les différentes populations ont alterné les modes alimentaires avec les échanges et les interactions alimentaires. Ensuite, l’industrie a fait le reste.
Pour la plupart des gens, l’alimentation est devenue ultra-transformée, faible en nutriments, riche en pesticides… Ce régime moderne crée une situation d’alerte en termes de santé mondiale. Il a ouvert la porte à de nombreuses maladies chroniques. N’oublions pas que nous avons de grandes capacités d’auto-guérison quand les besoins du corps sont satisfaits.
Il suffit de se pencher sur les différents régimes alimentaires des populations avant l’impact néfaste de l’industrialisation de nos aliments : les Asiatiques — adeptes des produits à base de riz et des produits de la mer — étaient tous minces et vivaient bien plus longtemps. “A contrario”, les Américains du Nord — déjà adeptes des menus gras et lourds de l’industrie alimentaire — sont très souvent obèses, diabétiques et ont une espérance de vie plus limitée. Ces deux exemples extrêmes montrent que tout mode alimentaire a des conséquences — positives ou négatives — sur l’organisme, à long terme.
MANGER NATUREL ET NON-TRANSFORMÉ
Pour comprendre ce que nous entendons par aliments non-transformés, nous pouvons nous baser sur la classification NOVA. Les aliments non-transformés (bruts ou naturels) sont les végétaux (graines, fruits, feuilles, légumes, racines) ou les animaux (viandes, poissons, œufs, lait), les céréales complètes (dont l’enveloppe a été préservée), les légumineuses, les champignons, les algues et l’eau.
Les aliments peu transformés sont des aliments naturels soumis à un ou plusieurs traitements, essentiellement physiques, qui ne modifient pas de manière substantielle les aliments d’origine.
Les aliments transformés sont relativement simples. Ils sont fabriqués à partir d’un aliment brut ou peu transformé, auquel on ajoute du sel, du sucre, de l’huile ou du vinaigre. La plupart des aliments transformés sont constitués d’un ou deux ingrédients.
Les aliments ultra-transformés sont des produits industriels réalisés typiquement à partir de cinq ingrédients ou plus, souvent de très mauvaise qualité. Les ingrédients utilisés sont généralement le sucre, le sel, les huiles et autres matières grasses, les antioxydants, les stabilisants, les conservateurs et d’autres substances chimiques toxiques pour l’organisme. Le problème avec les aliments transformés, c’est qu’ils sont déficients en nutriments.
Ils ont perdu beaucoup de nutriments vitaux pour la santé, tels que les vitamines, les minéraux, les phyto-nutriments et les antioxydants. La plupart de ces nutriments sont détruits lors de la transformation et/ou la cuisson de ces aliments.
Même les macronutriments (protéines, glucides et lipides) sont affectés, et deviennent des graisses ou des sucres raffinés extrêmement toxiques.
Les aliments ultra-transformés sont donc extrêmement caloriques. Le manque de nutriments empêche l’organisme de disposer de ce dont il a besoin pour vivre, se réparer, se soigner.
Ce mécanisme conduit à une surconsommation alimentaire : la personne mange trop afin de sortir de cet état de privation. Autre problème majeur est la présence de sucres raffinés et d’additifs alimentaires rend l’alimentation transformée hautement inflammatoire.
L’alimentation naturelle et non-transformée est une priorité en nutrition holistique. Il s’agit d’aliments présents dans la nature et dont le corps a besoin pour vivre. Ces aliments ont été consommés durant toute l’évolution humaine et ont forgé l’organisme tel qu’il est actuellement. Il est donc logique de lui donner ce type de nourriture.
Voici quelques conseils pratiques :
- Prendre le temps de lire les ingrédients pour éviter les sucres ajoutés, le sel et les substances chimiques.
- Faire ses courses dans les rayons fruits et légumes, les marchés, les magasins bio.
- Acheter les fruits secs et céréales en vrac, les aliments entiers, le plus près possible de leur état naturel. Éviter au maximum les emballages.
- Manger des produits frais, car plus un produit est frais, plus il contient les nutriments dont le corps a besoin.
- Privilégier les fruits et légumes de saison et locaux. Un avocat qui vient de Chine ou une tomate en plein hiver, auront beaucoup moins de valeurs nutritives
Néanmoins avec le temps, plusieurs produits — au départ naturels et sans risque pour l’homme — sont remis en question. Voici donc les grands problèmes identifiés dans l’alimentation moderne :
– Les céréales « modernes » :
Elles sont importantes dans l’alimentation et “a priori” bonnes pour la santé. Malheureusement, les modifications subies au fil des temps les ont transformées en bombes
à retardement pour l’organisme humain. Préférez les céréales à base de riz, plus résistantes aux cuissons.
– Les laitages :
Les nouveau-nés et les jeunes enfants devraient préférablement recevoir du lait maternel.
Sa composition est parfaitement adaptée à l’organisme, contrairement au lait de vache dont la structure des molécules est inadaptée à la digestion chez l’homme (le petit vau grandi bien plus rapide que le nourrisson).
– La cuisson à haute température :
Toute cuisson, de quelque type qu’elle soit, engendre de profondes modifications dans les aliments qui ne sont pas toujours très saines. Préférez la cuisson à l’étouffée ou à la vapeur douce. Et bien évidemment, supprimez le four à micro-ondes !
– Les huiles animales :
C’est probablement l’un des produits les plus trafiqués actuellement. À l’origine, les huiles recueillies étaient fragiles, car volatiles, et donc à consommer rapidement. Celles-ci, peu rentables, ont donc été transformées pour devenir plus résistantes, mais bien plus grasses. Pour votre huile d’olive, par exemple, préférez l’huile recueillie par première pression à froid. Elle se rapproche le plus des huiles d’origine.
– La pollution alimentaire :
Colorants, conservateurs, stabilisateurs, gaz propulseurs, traitements de la farine, hormones, pesticides, etc. Étudiez bien les étiquettes de vos produits et privilégiez de manger bio.
– Les carences en vitamines et minéraux :
La plupart des animaux d’élevage grandissent en batteries, les fruits et légumes poussent dans des serres, avec une obligation de production rapide. De fait, animaux et végétaux n’ont pas le temps de fixer les divers minéraux et vitamines essentiels.
Les alertes récurrentes de l’Organisation Mondiale de la Santé en disent long, l’industrialisation alimentaire nous cause des sérieux soucis pour notre santé. Il faut absolument penser en termes de qualité, et non plus en termes de quantité. De plus, il faut accepter l’arrêt de certains aliments réellement nocifs à long terme pour l’organisme.
En somme, manger sainement et en petites quantités est la condition “sine qua non” d’une excellente santé.
– Les intestins :
Nos intestins sont le baromètre de notre santé. L’intestin est à l’image d’une tour de contrôle : c’est le siège de la digestion, là où tout est organisé. En effet, l’intestin grêle, notamment, renferme énormément de bactéries, bonnes et moins bonnes. L’intestin doit donc être capable de faire le tri correctement. Cependant, l’alimentation moderne n’est pas adaptée à sa structure (muqueuse fragile et très perméable), et cela engendre de nombreuses perturbations et pathologies.
En effet, plus l’intestin grêle est en mesure de filtrer les molécules et d’expulser celles qui sont nocives, plus votre flore intestinale constitue un bouclier efficace contre les maladies.
À cet effet, il faut reconsidérer l’importance des enzymes dans ce processus.
Les enzymes sont des substances fabriquées par les cellules saines, et qui agissent tel un accélérateur lors des modifications chimiques (pendant la digestion, par exemple). Ce sont elles, entre autres, qui travaillent à éliminer dans l’intestin les molécules nocives pour la santé.
De ce fait, comment entretenir au mieux votre capital enzymatique ?
Tout simplement en lui donnant les moyens de se renforcer.
En effet, grâce aux particularités inhérentes à une alimentation saine, vous le pouvez sans problème. Pour ça, il est conseillé de consommer :
- – du magnésium (chocolat noir, amandes…)
- – du calcium (yaourts, eaux minérales, etc.)
- – du fer (lentilles)
- – du cuivre
- – du zinc, etc.
Ce sont de très bons activateurs enzymatiques.
Par ailleurs, un organisme qui dispose de suffisamment de sels minéraux et de vitamines est plus résistant aux maladies. Il est désormais avéré que ces vitamines et minéraux sont introuvables dans l’alimentation moderne (plats cuisinés, restauration rapide, etc.).
Biographie : Odette Tonnaer,
« l’alimentation ou la troisième médicine » de Jean Seignalet par Nathalie Fintzel.